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avril vendredi

Matanzas réclame un prix national de traduction

Matanzas réclame un prix national de traductionMatanzas, le 6 mars (ACN). Le besoin de créer à Cuba un prix national de traduction pour l'œuvre d'une vie a été réclamé par des voies de la littérature à l'occasion du Salon du livre dans cette ville qui aura lieu jusqu'au 10 mars.

Lors d'un colloque au Musée Palais de Junco, des prestigieux auteurs et traducteurs tels que Margaret Randall, Víctor Rodríguez Núñez, Edelmis Anoceto et Israel Domínguez ont exposé leurs expériences et leurs critères.
Domínguez a souligné que même si le prix José Rodríguez Feo, de l'Union des Ecrivains et des Artistes de Cuba existe, il récompense une œuvre en particulier et il est nécessaire de récompenser le traducteur pour son rôle indispensable pour la culture.
La traduction est un exercice intellectuel incomparable par sa complexité, c'est une mutation culturelle, il faut comprendre la thèse poétique de l'auteur, dans le cas contraire c'est un échec, explique Edelmis Anoceto, qui en a profité pour souligner l'importance du travail du traducteur.
Ce n'est pas seulement connaitre la langue en profondeur, il faut connaitre la culture, la société qui nourrit cette langue pour pouvoir la traduire, a expliqué Víctor Rodríguez Núñez, aussi poète et critique littéraire, c'est un exercice qui offre la possibilité d'être quelqu'un d'autre et de voir la langue même d'une autre perspective.
Les participants au colloque ont découverts les débuts dans la traduction de l'écrivaine américaine Margaret Randall, lié au magazine bilingue El corno emplumado, où, selon Randall, plus de 700 poètes de 30 pays ont été publié.
Le Salon du livre dans la ville de Matanzas continuera jusqu'au 10 mars et cherche à stimuler la création et la lecture et à encourager le dialogue et la réflexion.