Camagüey, le 2 déc (ACN). Après une veillée émouvante sur la place de la Révolution Ignacio Agramonte, les habitants de cette ville ont dit au revoir douloureusement au cortège funèbre des cendres du Commandant en chef Fidel Castro, au troisième jour du parcours qui imite celui de la caravane de la Liberté de 1959.
Des milliers de Cubains sont sortis dans la rue pour un dernier au revoir au dirigeant historique de l'île, qui, il y a 57 ans, est entré dans la ville pour convoquer et remercier tous les enfants de cette région.
Aujourd'hui, les souvenirs de ce discours en tête, les habitants portaient les drapeaux, chantaient, criaient et accompagnaient les restes de Fidel, lui, qui il y a plus de 5 décennies, affirmait que « la Patrie était entrée dans une nouvelle étape ».
Lors du passage du cortège, l'hymne a été chanté, certain pleurant, exprimant un immense chagrin ; Camagüey, comme peuple reconnaissant, était bien là.
L'urne de cèdre a continué sa route, parfaitement surveillée par plusieurs générations de Cubains qui n'ont pas permis à l'ami, au leader, au père, de voyager seul car « mourir pour la patrie, c'est vivre ».
Un cordon humain continue jusqu'à l'horizon, et ils ont crié « je suis Fidel » dans tous les villages où le cortège est passé, multipliant et faisant grandir les enfants de cette île.
A sa sortie du territoire de Camagüey, le cortège funèbre continue vers Las Tunas, Holguín et Granma, province où il fera un arrêt cette nuit avant d'arriver demain à Santiago de Cuba, où il reposera au cimetière Santa Ifigenia.