La Havane, 11 octobre (ACN) Députés au Parlement cubain, des délégués de base, des médecins, des infirmières et d'autres travailleurs de l'Institut national d'oncologie et de radiobiologie (INOR), exigent aujourd'hui dans cette capitale, la fin du blocus économique, commercial et financier, imposé par les États-Unis à Cuba il y a plus de 55 ans.
Dans une audition publique, convoquée par la Commission de Santé et de Sport de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire et la Société cubaine d'oncologie, les participants évalueront les effets de cette politique génocide qui continue d'être l'obstacle principal pour le développement de l'économie cubaine et la pleine jouissance de tous les droits de l'homme du peuple.
Il est important de souligner que dans le domaine de la Santé publique, le blocus a causé des pertes de deux mille 711 millions 600 mille dollars, selon le Rapport de Cuba sur la résolution 71/5 de l'Assemblée générale des Nations Unies "Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique contre Cuba".
Dans ce forum, on informera que seulement d'avril 2016 à juin 2017, la Santé publique a subi plus de 87 millions de dollars de dégâts.
Le docteur en sciences Lorenzo Anazagasti, sous-directeur de l'INOR, a expliqué que le blocus entrave l'acquisition de médicaments et de nouvelles technologies pour la recherche et le diagnostic de différentes localisations de cancer, maladie qui en 2016 a causé la mort de plus de 24 mille Cubains, selon l'Annuaire statistique du Ministère de Santé publique.
Anazagasti a exprimé que l'année précédente, le pays a été exclu d'assister à un cours international de formation sur la prévention de cancer aux États-Unis; ce qui a des répercussions sur la possibilité d'échange très important entre des professionnels du secteur.
La main longue du blocus pèse, l'expert a dit sur cette politique génocide; sans doutes, le siège le plus long de l'histoire et il cherche à étouffer économiquement la nation caribéenne.