La Havane, le 3 janvier (ACN) Cuba a fini 2014 avec un taux de mortalité infantile de 4,2 pour mille naissances vivantes, chiffre atteint depuis la fin de 2013 et le plus bas de son histoire.
D'après le quotidien Granma, les provinces de Cienfuegos, Pinar del Rio et Villa Clara ont signalé les taux les plus bas de 3.0, 3.1 et 3.2, respectivement.
Dr Roberto Álvarez Fumero, spécialiste en pédiatrie et chef du Département de Programme maternel et infantile au Ministère de la Santé publique, a déclaré que cette année ont diminué les effets de la prématurité et c'est généralisée l'utilisation de progestérone à toutes les femmes enceintes à risque d'accouchement prématuré.
Cette année les spécialistes ont perfectionné les protocoles de gestion périnatalogique et les nouveau-nés de moins de 1500 grammes ont augmenté leur survie grâce aux services néonatals.
Álvarez Fumero a déclaré que les cas de malformations congénitales et des maladies génétiques représentaient le 21% de tous les décès, contre un 40% dans les pays les plus développés.
Ce résultat, qui place Cuba entre les pays ayant la mortalité infantile le plus bas par cette cause dans le monde, a été obtenu grâce au système de santé cubain qui priorise le programme de diagnostic, gestion et prévention de ce type de maladies.
Selon les données du MINSAP, les décès d'enfants âgés de 1-4 ans diminuent en 12 par rapport à 2013 et les principales causes sont les traumatismes non intentionnels, les tumeurs malignes, les infections respiratoires aiguës et les anomalies congénitales. Ce taux de mortalité est réduit de 4,1 à 3,8 pour 10 000 habitants de ce groupe d'âge.
D'autre part, le pays améliore le taux de mortalité maternelle de 38,9 en 2013 à 35,1 par 100 000 naissances vivantes grâce au travail dans le programme maternel.