La Havane, le 3 février (ACN) Le P résident américain Barack Obama a le pouvoir de lever les composants principaux du blocus économique, commercial et financier américain à Cuba, a déclaré la directrice générale de la section des États-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, Josefina Vidal dans une interview avec la télévision cubaine ce lundi.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, les sanctions américaines sont là, le seul nouvel aspect est lié aux modifications qui sont entrées en vigueur le 16 Janvier liées au Département américain du Trésor et du Commerce. Les mesures facilitent en quelque sorte l'interdiction de voyage à Cuba imposée sur les citoyens américains, dit-elle.
Les modifications permettront certaines transactions commerciales, principalement dans le domaine des télécommunications et de prévoir que des entités américaines financiers ouvrent des opérations à Cuba. Cependant, pour Cuba est interdit d'utiliser de dollars américains pour les transactions dans d'autres pays, ce qui est quelque chose que Obama peut changer se il a la volonté politique de le faire, a souligné Vidal.
Il y a un groupe de restrictions énoncées par la législation des États-Unis, telles que l'interdiction pour les citoyens des États-Unis à venir en tant que touristes à l'île. De même, le président américain ne peut pas permettre à Cuba d'effectuer des transactions avec des entreprises américaines dans les pays tiers, mais il peut autoriser les relations entre les sociétés cubaines et les entreprises opérant sur le territoire des États-Unis.
Obama ne peut pas permettre les banques américaines d'accorder des lignes de crédit à leurs homologues cubains pour acheter des produits ou des services, de sorte que tout paiement doit être fait en espèces et en avance.
Pendant ce temps, la diplomate cubaine a déclaré que la loi d'Ajustement cubain depuis 1966 est l'encouragement principaux à la migration illégale aux États-Unis et il n'est pas possible de maintenir des relations normales de migration alors que cette loi est en vigueur. Dans ce même contexte se trouve la politique pieds-mouillés, pieds-sèches, qui n'est pas une législation approuvée par le Congrès par la politique adoptée par le gouvernement américain en 1995 qui offre un abri aux Cubains qui arrivent au sol américain, tandis que ceux interceptés en haute mer sont retournés à l'île.
Vidal a souligné la décision annoncée le 17 Décembre par les présidents Raul Castro et Barack Obama de rétablir des liens diplomatiques et avancer vers la normalisation des relations bilatérales, mais ce sera un processus long et difficile, dit-elle.
La question exige du temps, des efforts, ue travail et la solution de problèmes complexes, mais l'aspect principal est l'occasion d'améliorer la communication entre les deux parties, développer l'échange culturel et d'établir une relation positive.
D'autre part, Washington doit démanteler ses projections négatives à l'égard de Cuba, en particulier ses sanctions unilatérales, dit Vidal et elle a ajouté la question de la base navale américaine de Guantanamo, les transmissions de la radio et la télévision des États-Unis vers Cuba, qui violent les normes internationales.
Les délégations des gouvernements des États-Unis et Cuba ont eu des entretiens officiels le 21 et 22 Janvier à La Havane pour traiter des questions telles que les migrations illégales et le processus de rétablir des relations diplomatiques par la mise en place des ambassades à Washington et La Havane.