Le festival du film français à Santiago de Cuba a été bien accueilli

Santiago de Cuba, le 27 mai (ACN). C'est avec une bonne réception du public que s'est achevé aujourd'hui la 19e édition du Festival du film français dans cette ville, qui, depuis le 20 mai dernier leur a permis de profiter d'un échantillonnage du meilleur de l'art cinématographique français à Santiago de Cuba.

Les salles Cuba et Rialto, dans le centre historique de la ville, ont été les principaux lieux pour les films classiques et modernes, dont certains ont déjà vu les jours précédents, mais re-projetés pour l'excellente qualité des produits audiovisuels.
Le spécialiste du cinéma, Adonis Dargas Blan, a déclaré la transparence avec laquelle les réalisateurs reflètent la réalité de son pays sur des questions telles que les conflits générationnels, l'absence de racines chez certains jeunes et leurs différences avec les adultes, a suscité l'intérêt des habitants de Santiago.
Introduire le dernier cri du cinéma français dans le pays a également constitué l'objectif fondamental de cet espace qui favorise l'échange et le rapprochement entre ces deux cultures, a déclaré Serge Fohr, directeur de l'Alliance Française à Santiago de Cuba.
Pour la jeune étudiante Daniela Verdecia c'était une journée agréable passée avec un groupe de camarades qui aiment les films français, ce qui leur permet de se familiariser avec la langue qu'ils apprennent à l'Alliance de Santiago.
Parmi les films classiques exposés dans cette édition : Diplomatie, du créateur Volker Schlöndorff et Les parapluies de Cherbourg sous la direction de Jacques Demy, entre autres œuvres qui ont montré la réalité d'une société en constante évolution et transformation.
Ce festival est parrainé par l'Alliance Française dans cette ville de l'est, l'ambassade française à Cuba et le Centre provincial du Film.
L'événement, organisé simultanément dans cette ville et La Havane, a eu son antécédent en 1994, dans la salle Rialto où une exposition a été faite pour le grand réalisateur français Alain Resnais.