La Havane, le 4 Juin (ACN). Le Parti communiste de Cuba (PCC) a salué l'organisation sœur de France (PCF) à l'occasion du XXXVII Congrès dans un appel à travailler ensemble pour un monde meilleur, a rapporté Prensa Latina.
Juan Carlos Marsan, un fonctionnaire du Département des relations internationales du Comité central du PCC, a exhorté la lutte contre le néolibéralisme et les pouvoirs des médias et de travailler en faveur des programmes sociaux pour la majorité, lors d'un discours prononcé au congrès des communistes français qui continue aujourd'hui.
Il a réitéré toute volonté de poursuivre la coopération et l'échange avec les communistes, progressistes et partis de gauche dans le monde entier.
Étant donné la difficile scène internationale, les partis, mouvements et organisations qui défendent une transformation de cet ordre injuste et inégal ne peuvent pas adopter une attitude contemplative, a déclaré Marsan.
Lors d'un échange avec les membres de l'organisation et de la solidarité politique des associations françaises, le fonctionnaire a signifié qu'au cours du récent VII Congrès du PCC, il a été ratifié la volonté de la grande majorité du peuple cubain de défendre la construction d'une société socialiste prospère et durable.
Une évaluation de l'état d'avancement du processus de mise à jour du modèle économique et social effectué par le Parti et la révolution a eu lieu, tout comme a été discuté une conceptualisation du projet du modèle socialiste cubain et la base pour le développement d'un plan national de développement jusqu'à 2030, a-t-il ajouté.
A propos du processus vers la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis, a-t-il déclaré, ce sera possible qu'avec la levée du blocus économique, financier et commercial dont souffre encore notre peuple ainsi qu'avec le retour du territoire illégalement occupé par la base navale de Guantanamo.
À cet égard, Marsan a souligné qu'ils doivent également prendre d'autres mesures concernant les activités subversives contre Cuba et l'indemnisation des personnes pour les dommages causés en raison de la politique d'agression et d'hostilité appliquée contre les Grandes Antilles par les administrations des États-Unis.