José Raúl Capablanca a debuté depuis sa jeunesse dans le monde d'échecs, comme une tempête tropicale qui a étonné le monde avec son génie qui a venu pour révolutionner la compréhension du Jeu Science.
Même aujourd'hui, 73 années après sa mort dans la ville américaine de New York le 8 Mars 1942, le monde considère le joueur cubain parmi les plus grands interprètes du jeu d'échecs, pour son exécution exquise ce qui l'a fait Champion Mondial.
Capablanca est né à La Havane le 19 novembre 1888 et depuis son enfance, il a montré l'aptitude innée pour les échecs, au point qu'il avait 4 ans quand il a vaincu son père dans un jeu, une anecdote très connue qui reflète la précocité de l'enfant doué.
Dans ces années, la capitale de la colonie espagnole a été alors considérée comme "Le Doré des échecs", nommée par le premier monarque du monde, l'Autrichien William Steinitz, qui en 1889 et 1892 a défendu telle condition à La Havane avec le célèbre grand maître russe Mikhail Chigorin.
Ce contexte a favorisé le développement rapide de l'enfant et en décembre 1901, à 13 ans, il a battu le champion national Juan Corzo, dans un match avec le résultat final de quatre victoires, trois défaites et six matches nuls.
Entre 1906 et 1919, il a obtenu une hausse impressionnante dans la scène d'échecs avec des premières et deuxièmes places dans les tournois les plus importants à l'échelle mondiale, donc il est devenu le principal challenger du alors monarque universel, le légendaire Allemand Emanuel Lasker.
Le match contre Lasker pour la suprématie universelle a finalement eu lieu à La Havane en 1921, avec la victoire écrasante du cubain José Raúl Capablanca, qui a été couronné avec quatre victoires et 10 matchs nuls, en qualité d'invaincu.
Après avoir dominé le monde des échecs pendant la décennie de 1920, il a défendu son titre en 1927 dans la capitale de l'Argentine Buenos Aires, où il a succombé de façon inattendue face à son rival, le reconnu et solide joueur d'échecs russe-français Alexander Alekhine.
En vantant de confiance, le génie cubain était sûr de son triomphe et il s'est préparé pauvrement pour le match, alors que son adversaire a étudié en profondeur les modes de jeu du monarque, dans la genèse d'une méthode de travail qui est aujourd'hui la norme chez les plus grands champions d'échecs.
Je ne comprends pas, après toutes ces années, comment j'ai réussi à battre Capablanca, Alekhine a reconnu plus tard, qui a remporté la couronne dans l'un des plus éprouvantes duels que l'histoire d'échecs, terminé avec un équilibre de six victoires, trois pertes et 25 matchs nuls.
Alekhine n'a jamais donné à Capablanca une chance pour la revanche, qui n'a jamais perdu l'espoir de retourner à opter pour le titre et il est resté le candidat le plus sérieux des années 1930, période dans laquelle il a participé à plusieurs tournois avec des résultats exceptionnels.
Au crépuscule de sa carrière, il a souligné en particulier sa performance dans la capitale Argentine lors du Championnats du Monde par équipes de 1939, qui a marqué le début de Cuba dans ces concours: là-bas, où il a perdu son règne, Capablanca a remporté record pour l'événement de six victoires sans défaites et cinq matchs nuls.
Au cours de sa carrière, l'éminent joueur d'échecs a gagné 315 jeux, 266 matchs nuls et seulement a perdu 38 pour l'efficacité astronomique de 72,4 pour cent; il également a apporté de nombreuses contributions au jeu, à la théorie et aussi aux règlements, grâce à son génie et à la maîtrise des principes d'échecs.
Le 7 mars 1942, José Raúl Capablanca profitait d'un match dans le Club d'Echecs à Manhattan, New York, quand il a été surpris par un accident vasculaire cérébral, conséquence de l'hypertension artérielle qu'il souffrait depuis quelque temps.
Il est mort le lendemain matin dans un hôpital de cette ville américaine, provoquant une terrible consternation dans le monde d'échecs et parmi les enseignants les plus importants de l'époque, qui l'ont décrit comme le plus grand joueur de tous les temps.